Dans cette section, vous trouverez de l’information sur les outils de négociation et de mobilisation que vous pourriez utiliser pour appuyer l’APEQ ainsi que votre syndicat local pendant cette période, entre autres:

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Principaux éléments de la demande sectorielle

Les enseignantes et enseignants du Québec veulent voir une amélioration tangible et significative de leurs conditions d’exercice au quotidien. Ainsi, ils veulent :
Dans le but de répondre à ces objectifs, les demandes ont été regroupées en cinq grands enjeux, qui se complètent.

MOINS D’ÉLÈVES DANS LES GROUPES

Pour améliorer les conditions d’enseignement et d’apprentissage et permettre une meilleure identification des difficultés des élèves en début de parcours, la FSE et l’APEQ demandent de revoir les règles de formation des groupes en diminuant de la manière suivante les ratios :

COMPOSITION DE LA CLASSE ET ÉLÈVES HDAA INTÉGRÉS

Pour assurer une meilleure composition des groupes, la FSE et l’APEQ proposent une approche novatrice et ciblée, basée sur une réduction du nombre d’élèves par classe dans les endroits où les élèves en difficulté sont plus nombreux (ailleurs qu’en milieu défavorisé).

Ainsi, pour la 2e à la 6e année du primaire, la mesure proposée réduirait le maximum d’élèves par classe pour chacun des degrés d’une même école comptant plus de 20 % d’élèves en difficulté. Pour la 1re à la 3e secondaire, une importante réduction portant à 25 élèves par groupe1 la moyenne à respecter, sans en modifier le maximum, offrirait la flexibilité nécessaire pour ouvrir davantage de groupes dans les écoles où les élèves en difficulté sont plus nombreux.

Les enseignantes et enseignants veulent aussi :

TÂCHE ALLÉGÉE

La lourdeur de la tâche amplifie les problèmes d’attraction et de rétention et explique en bonne partie la pénurie actuelle. Afin d’alléger leur fardeau, les enseignantes et enseignants demandent de réduire leur tâche assignée pour dégager du temps de la façon suivante :

Les enseignantes et enseignants du primaire veulent également que soient utilisées à meilleur escient leurs compétences professionnelles à l’intérieur de leur tâche éducative, notamment en y retirant les surveillances, sauf celles prévues pour l’accueil et les déplacements.

Ces demandes constituent des réaménagements du temps de présence à l’école (qui demeure à 32 heures par semaine pour un enseignant dont la tâche est pleine), mais procurent à l’enseignante ou à l’enseignant davantage d’autonomie et de temps utile à consacrer aux élèves, de même qu’à la préparation et à la correction.

 

RÉMUNÉRATION

Dans un contexte de pénurie de personnel, d’urgence de revaloriser la profession enseignante et de retard important sur les autres provinces canadiennes, la FSE et l’APEQ demandent de hausser la rémunération des enseignantes et enseignants.

Ainsi, à compter du 141e jour de travail de l’année 2019-2020, appliquer une majoration de 8 % à l’échelle de traitement de l’ensemble des enseignantes et enseignants permettrait de rattraper la moyenne canadienne.

Cette majoration de traitement propre aux enseignantes et enseignants s’ajoutera aux demandes salariales formulées sur le plan intersectoriel et applicables à l’ensemble des personnes salariées du secteur public.

PRÉCARITÉ ET INSERTION PROFESSIONNELLE

Dans un contexte de pénurie de personnel et d’abandon de la profession, la FSE et l’APEQ demandent d’améliorer les conditions d’insertion professionnelle des enseignantes et enseignants et celles des enseignantes et enseignants précaires, qui constituent environ 42 % du personnel enseignant :

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